vendredi 9 décembre 2016

PRESENTATION



20 MINUTES AVANT QUE LA MORT NOUS FAUCHE
Drame fantastique
(2 hommes )
Pièce protégée à la SACD depuis décembre 2016


L’histoire : Durant la Grande Guerre, deux soldats ennemis se retrouvent bloqués dans une tranchée sans pouvoir en sortir. Dans vingt  minutes, les gaz envahiront l’endroit. Ces vingt minutes se répètent indéfiniment. Les deux hommes doivent réussir ensemble à s'évader sous peine d’être bloqués à jamais dans ce no man’s land temporel.

La pièce a été jouée pour la première fois par les étudiants du Théâtre Nantais le 9 et 10 septembre 2020 



 


Commentaires :
Quand j’ai commencé à songer à cette pièce, un autre auteur venait juste de sortir la sienne avec un sujet similaire (Stéphane Titeca –Le choix des âmes-), j’ai dû réfléchir à un autre angle tout en refusant de la lire pour ne pas être influencé.

Il me fallait de plus un élément surnaturel. La guerre, éternel recommencement, est donc devenue une boucle temporelle qui oblige deux ennemis, à progresser ensemble. Si le concept a déjà été utilisé au cinéma dans les genres comédie et fantastique, je ne connais pas d’équivalent au théâtre et s’il existe, il ne doit pas être si fréquent que cela.

Il s’ensuit un certain phénomène de répétitions dans les premières scènes, à travers les situations, les positions et les dialogues mais j’ai veillé à toujours faire évoluer l’histoire à chaque fois.
Les destins d’Emile Préjean et Curd Feldmann sont liés à l’époque de la Première Guerre Mondiale car j’avais très envie d’écrire quelque chose sur cette période. Toutefois, certaines de leurs répliques gardent une portée universelle. La pièce ne prétend pas arrêter les guerres mais montre les réactions de deux hommes liés par un sort commun s’ils ne renoncent pas à s’entretuer. Le fait de se retrouver dans une situation extraordinaire et à première vue inextricable les oblige à collaborer assez rapidement.
Il s’est posé dés le départ le problème de la langue. Comment un allemand et un français communiquent-ils quand ni l’un, ni l’autre ne connait le langage de son adversaire ? J’ai résolu ce souci avec une explication «surnaturelle » et même révélé à la fin l’anomalie du départ.
Pas de rôles féminins dans cette pièce même si des personnages sont évoqués dans certains dialogues.
L'arrivée des gaz, dénouement récurent à la fin de plusieurs scènes, est symbolisée par le son d'une sirène d'alerte et un noir plateau progressif. (Libre aux futurs metteurs en scène d'avoir un  autre choix).
Pour le décor, on voit souvent des tranchées allemandes en parfait état dans les documents historiques, ici, c’est une tranchée dévastée qui est le cadre de l’histoire.
Parce que la guerre, ce n’est au fond que cela. Une gigantesque dévastation.
 

1 commentaire:

  1. je vous ai envoyer un g-mail dans le but d'avoir la suite de la pièce. je etudiant en licence 1 a l'INSAAC

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